Testkarma
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episode cinq

@ Karma

Karma
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Dim 25 Oct - 22:29

la peur aux ventres

saison trois + episode cinq
ft. Micka
FH est à Port Elizabeth en Afrique du Sud
Septembre 2020

Noora se réveilla, le doux temps de Port Elizabeth l'appelant. En ce mois de septembre, il faisait presque vingt degrès des huit heures du matin. Ce matin, elle avait prévu de travailler avec Hermès, dans le rond de longe. Il fallait vraiment qu'ils avancent tout deux. La Canadienne s'en voulait parfois de l'avoir un peu mis à l'écart, mais même monter sur Cream Cleopatra était parfois très compliquée pour elle. Elle s'habilla avec un haut noir et une culotte d'équitation marron.

Quand elle se rendit dans l'écurie de propriétaire, elle découvrit Greg dans le box du noir. Elle ne dit pas un mot, et continua son chemin comme si elle allait voir sa jument. Elle ne voulait pas lui parler, c'était pour elle encore trop dur après qu'il lui ai dit qu'il n'avait plus besoin d'elle. Cela faisait maintenant quatre mois qu'ils ne se parlaient plus et aucun des deux n'avait l'air décidé à faire le premier pas. Puis Noora était tellement blessée qu'elle ne comptait pas aller s'excuser. Elle avait même été mignonne de rester la tutrice de sa liberté conditionnelle, alors qu'elle aurait pu tout simplement appeler l'avocat et lui dire qu'elle ne voulait plus de lui à l'académie. Mais Greg avait bien trop d'effort jusqu'ici pour qu'elle lui fasse ça finalement. Presque une quinzaine de minutes après, elle en avait profité pour passer un coup de brosse à Cream Cleopatra, Greg finit par quitter le box de l'hongre et elle put enfin le rejoindre. Le bon point, c'est qu'il était propre et elle n'avait rien à faire. Elle n'avait qu'à l'emmener à l'extérieur.

Noora regarda Hermès faire le tour du rond de longe. Elle le laissait pour le moment faire ce qu'il voulait, se défouler pour être sûr qu'il soit plus calme lorsqu'ils entameront vraiment le travail. Elle voulait vraiment retrouver leur complicité qu'ils avaient réussi à avoir à un moment. Quand elle pensait que tout avait commencé à cause d'une colique. Si Noora n'avait pas eu son coup de colère, jamais elle ne se retrouverai dans cette situation, paniquée, stressée rien que de penser de monter et encore plus sur Hermès.

Quand il eut fini de galoper, la brune rattacha la longe et commença enfin le vrai travail. Elle le mit au pas, à main gauche. Elle le laissa prendre lui même son rythme mais tout ce qu'il faisait, c'est de revenir sans cesse vers Noora. La brune le repoussa une énième fois pour le remettre sur la piste, mais rien n'y faisait, il revenait sans cesse vers sa propriétaire.

« Bon, Hermès, ça suffit maintenant. »

Elle le repoussa encore et encore, mais sa patience était en train de la quitter et elle ne voulait pas s'énerver comme elle l'avait déjà fait avec lui. Noora détacha alors la longe et se laissa tomber contre la barrière du rond de longe. Elle prit sa tête entre ses mains. Elle était à bout de nerf. Littéralement.

La journée venait à peine de commencer pour Mickaël, et pourtant il avait déjà fait un certain nombre de choses. Il venait notamment d'aller lâcher deux chevaux des stalles au paddock, et revenait tranquillement vers la sellerie lorsqu'il passa à proximité du rond de longe. Et il remarqua bien vite que ce qu'il s'y passait n'était pas normal.

Une jeune femme était assise contre la barrière, pendant qu'un cheval attendait à l'autre bout de l'infrastructure. Mickaël hésita quelques secondes (était-il légitime pour intervenir dans cette situation ?) avant de finalement décider de s'approcher un peu plus pour proposer son aide. Il ne pouvait pas la laisser comme ça, il s'en serait beaucoup trop voulu de continuer sa journée comme s'il n'avait rien prévu...

« Hum... Bonjour... ? Est-ce que vous avez besoin d'aide ? »

Il ne connaissait pas la jeune femme plus que ça. Il l'avait déjà croisé dans les allées de l'académie (mais en tant que palefrenier, il croisait la plupart des élèves de l'école assez régulièrement) mais n'avait jamais eut l'occasion de lui parler pour de vrai. Et il 'nétait pas sûr de la façon dont elle allait réagir en le voyant venir vers elle de la sorte.

« Je veux dire... ça a pas l'air d'aller fort, est-ce que je peux faire quelque chose pour arranger les choses ? »

Noora leva la tête en direction du jeune homme qui venait de lui parler. Elle le connaissait de vu, elle l'avait vu plusieurs fois dans les écuries. De ce qu'elle savait, il travaillait à l'académie en tant que palefrenier. Mais la Canadienne s'était tellement butée sur le fait que le monde entier voulait l'utiliser qu'elle n'avait jamais vraiment chercher à rencontrer d'autres personnes. Avant, il y avait son frère, et sa simple compagnie lui suffisait, même si parfois c'était très électrique. Maintenant, elle n'avait plus personne.

Elle se demanda plusieurs secondes si elle pouvait vraiment faire confiance au jeune palefrenier, elle le jaugeait du regard, essayer de trouver une once de méchanceté. Mais dans ses yeux, elle n'y voyait que de la gentillesse profonde. Et ça na la tuerait pas que pour une fois, elle se confiait à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.

Elle tourna son regard en direction de l'hongre qui attendait toujours au milieu du rond de longe, regardant sa cavalière qui entendait son pouls dans ses oreilles, qui sentait son sang battre sous sa peau et résonner dans son cerveau. Elle ferma quelques secondes les yeux, essayant de calmer la crise qui pointait le bout de son nez, et instinctivement, elle planta ses ongles parfaitement manucurés dans la chair de son bras découvert.

« Je ne sais plus quoi faire... »

C'était dit. Et c'était tout. Noora ne savait plus quoi faire avec Hermès.

Elle avait adoré travailler avec lui au début, et elle l'aimait. Ce cheval était son premier équidé, sa première monture au haras et elle avait fait toute sa deuxième année à ses côtés. Mais est-ce qu'elle était à la hauteur ?

« Je crois que je ne suis pas une assez bonne cavalière pour mon cheval. »

La brune laissa sa tête basculer en arrière et s'appuyer contre les poteaux du rond de longe, regardant le ciel bleu, totalement découvert. Avec Cream Cleopatra, elle avait l'impression que tout était plus simple, même si la jument avait un sale caractère, mais pour le moment, elle n'avait pas fait d'erreur avec elle. Elle n'avait pas pété les plombs face à la jument. Alors que pour Hermès, c'était différent. Puis ces derniers temps, elle l'avait carrément laisser tomber. Ce n'était plus que Greg qui s'occupait de lui. Elle avait eu une période une routine où tous les matins elle sortait le noir, mais c'était toujours compliqué à gérer pour l'ancienne mannequin. Elle avait peur de ne plus pouvoir se contrôler.

Et c'était dur de se l'avouer.

« Je vous propose de rentrer votre cheval, et d'aller discuter de tout ça à l'intérieur. On sera plus tranquille. »

Il s'imposait un peu, et il espérait que la jeune femme ne lui en tiendrait pas rigueur. Mais il la sentait complètement désespérée, et il ne pouvait pas la laisser comme ça. Ils ne pouvaient pas non plus continuer cette discussion comme ça, à même le sable du rond de longe. Ce n'était agréable pour personne.

Sans laisser le temps à la jeune femme de répondre, il se glissa dans le rond de longe pour aller récupérer le cheval. Il l'avait déjà vu dans les écuries des propriétaires : maintenant qu'il le fixait un peu plus, il le reconnaissait. Même s'il aurait été bien incapable de se souvenir de son nom.

« Hey, salut toi. On rentre ? Tu me suis ? Promis, je suis sympa. »

La séance n'aurait pas été longue pour le cheval, c'était sûr. Mais il sentait que la jeune femme n'aurait pas pu continuer. Quitte à revenir le sortir plus tard pourquoi pas, mais là, ce n'était pas envisageable de continuer ainsi.

L'équidé avait l'air un peu méfiant, mais Mickaël lui parla calmement et il finit par se laisser récupérer.

« Vous venez ? Je le dépose au box, et on va se prendre un café pour parler de tout ça ?
D'accord, je vous suis. » Dit-elle en essayant de calmer les larmes qui dévalaient ses joues.

Aussi dit, aussitôt fait. L'équidé fut vite remis dans son box et après lui avoir donné une carotte qui restait dans sa poche, Mickaël entraîna la jeune femme dans le salon.

« Thé ? Café ?
Café, s'il vous plait. »

Il s'affaira quelques instants à préparer leurs tasses, servit la boisson demandée à la jeune femme. Puis enchaîna bien vite :
   
« Pourquoi ne seriez-vous pas une assez bonne cavalière pour votre cheval ? »

Noora entoura la tasse de ses mains, savourant la chaleur qui se diffusait dans son corps. Il ne restait plus aucune trace de larmes sur son visage, mais ses yeux étaient encore bouffis et rouges. Elle prit une profonde inspiration et décida d'expliquer au jeune homme tout ce qu'il s'était passé avec Hermès.

« Il y a un moment déjà, j'ai un incident avec Hermès. Il se remettait d'une colique, et je me suis énervée sur lui sans réelle raison. Après, j'ai eu Cream Cleopatra, et la plupart du temps, je travaille avec elle. Je ne sais pas... Je ne me sens plus à la hauteur d'Hermès. C'est un super bon cheval, et j'me dis que je ne suis peut-être pas la cavalière qu'il faut. Je n'arrive plus à retrouver le lien qu'on avait tous les deux avant. »

Puis depuis que Greg avait décidé de travailler avec l'hongre, elle en avait profité pour passer plus de temps avec la crème. Elle ne culpabilisait pas de ne pas sortir Hermès. Mais dans tous les cas, son frère ne montait pas assez pour le niveau du noir, c'était à elle d'assumer. C'était son cheval.

« Je n'ai pas un super niveau en tant que cavalier. Mais je suppose que c'est un peu comme les relations humaines : ça va et ça vient. »

Il fit une petite moue, se rendant compte que ce n'était peut être pas ce qu'elle souhaitait entendre.

« Je ne veux pas dire que c'est complètement fichu avec Hermès, loin de là. Mais plutôt que vous avez peut être besoin d'être un peu éloignés quelque temps pour mieux vous retrouver par la suite ? Et mieux vous comprendre après une petite pause ? »

Peut être qu'il disait n'importe quoi. Et peut être pas. Il n'avait pas encore eut une relation suffisamment forte avec un cheval pour savoir si cela fonctionnait comme ça ou non.

« Et pour ce qui est de s'énerver sans raison... ça arrive. Vous êtes humaine, et les humains s'énervent souvent trop vite. L'important, c'est de s'en rendre compte par la suite, et d'essayer de ne plus le refaire. »

Noora haussa les épaules. Depuis quelques temps, elle doutait d'absolument de tout. Elle venait parfois même à se demander ce qu'elle faisait réellement dans cette académie, si elle avait le niveau, si elle avait bien fait de quitter le monde du mannequinat. C'était un peu comme le revers de la médaille de tout ce qu'elle avait vécu, de sa popularité qu'elle avait avant, et même de la confiance en elle qu'elle avait acquise durant toutes ses années à défiler sur les podiums, de poser devant les photographes.

« Et si, je devais juste le laisser partir ? Le vendre à quelqu'un qui s'occuperait mieux de lui ? »

Elle était là aussi la principale question, celle qui tournait en boucle dans sa tête. Elle n'avait pas la sensation d'être arrivée au bout de son aventure avec son cheval, mais est-ce que finalement, s'en séparer ne serait pas le mieux pour l'hongre ?

« Je n'aurai quand même pas dû m'énerver face à lui. Ce n'était pas de sa faute, il était malade et se remettait lentement. »

La canadienne soufflait sur sa tasse de café, avant de prendre une nouvelle gorgée. Puis, elle avait aussi du mal à se reposer. Noora trouvait difficilement le sommeil, se retournant plusieurs fois dans son lit, des centaines de questions venant la hanter, avant d'enfin s'assoupir, épuisée.

« On ne peut pas toujours contrôler nos émotions. On peut très vite se laisser déborder, et c'est normal. Tu le sauras pour la prochaine fois, et tu ne réagiras plus comme ça. Mais sur le coup, c'est normal je pense. Quand on panique face à la maladie, on peut vite basculer dans la colère et l'énervement, même si ce n'est pas rationnel. »

Il fit une petite moue vers la jeune femme pour la rassurer. Elle ne devait surtout pas se culpabiliser pour ça. Ce n'était pas bien, certes, mais c'était des choses qui arrivaient.

« Et pour ce qui est de le laisser partir... Je pense que c'est une décision à laquelle il faut réfléchir longtemps, pour ne surtout pas la prendre sur un coup de tête et sous le coup de l'émotion. Et qu'avant d'en arriver à un tel extrême, il faut peut être passer par d'autres étapes. Et essayer un maximum, pour que si jamais ça doit arriver tu ne puisses rien regretter, parce que tu auras tout tenté. »

Il s'arrêta quelques secondes, pas complètement sûr de ce qu'il disait. Après tout, il n'était toujours pas professionnel...

« Est-ce que tu as essayé de prendre un cours avec un pro' de l'académie ? Pour demander des conseils et avoir une vraie aide ? »

"Vraie aide", parce qu'il était bien conscient qu'à son maigre niveau, il n'allait pas pouvoir faire des miracles...

Noora secoua la tête. Non, elle n’avait pas pris de cours avec un pro, parce qu’elle avait peur d‘un avis extérieur. Elle avait peur qu’on lui dise que c’était elle le soucis, qu’elle n’a pas le niveau pour son cheval, et la seule chose qu’elle peut faire maintenant pour le rendre heureux, c’est le vendre. Parce que là, elle ne pourrait plus douter, elle ne pourrait pas se demander si la personne est compétente ou non pour le lui dire, puisque si, elle le sera. Mais est-ce qu finalemeent ce n’était pas ça la solution ? Voir peut-être un éthologue qui lui permettrait de reprendre les bases d’une relation de confiance saine entre eux ?

« Je n’ai pas tenté. J’ai peur qu’on me dise que le mieux à faire c’est de m’en séparer. Puis je sais que ce n’est pas mon cheval qui a un problème, mais bien moi. Si finalement on me juge mauvaise cavalière et qu’on décide de me renvoyer de l’académie ? »

Est-ce que Noora pensait beaucoup trop ? Totalement. Depuis quelques temps, le moindre doute se transformait en véritable torture pour l’ancienne mannequin. Elle dormait mal, se retournait dans son lit sans cesse, se demandant si elle avait fait le bon choix de venir ici, de plaquer toute son ancienne vie qui était pourtant pas si mal pour monter à cheval tout au long de l’année. Si devenir la tutrice de la liberté conditionnelle de son frère était finalement une si bonne idée, se demander si elle ne devrait d’ailleurs pas aller lui reparler, le pardonner pour son dernier dérapage. Même si elle ne le disait pas, elle avait grandement besoin de son frère aîné et n’arrivait même pas à mettre ses menaces à exécution. Alors qu’elle était déjà fragile, la mort de son père n’avait fait que la briser encore plus, alors qu’elle ne l’avait pas vu depuis des années ! Au final, Noora ne savait pas si elle lui en voulait à lui, à elle ou alors au monde entier.

« Je pense qu'un pro ne te dira jamais ça comme ça. Ou du moins pas sans avoir essayé de t'aider et de t'apporter des solutions avant. Peut être que ce serait bien d'essayer, pour tenter de vous débloquer ? »

La jeune femme baissa la tête vers sa tasse, tentant de ravaler tant bien que mal les larmes qui menaçaient de s’échapper là devant cette personne qu’elle ne connaissait pas.

« Excuse-moi. C’est compliqué en ce moment. » Elle essuya le coin de ses yeux d’un revers de manche et releva la tête vers le jeune homme. « Je ne me suis même pas présentée. Je m’appelle Noora. Et toi ? »

Depuis tout à l’heure, elle racontait ses malheurs à cet homme dont elle ne connaissait même pas le prénom. C’était bien la première fois que Noora se montrait aussi fragile devant quelqu’un d’ailleurs.

« Ne t'excuse pas, t'as le droit de pleurer. ça fait du bien parfois. »

Il lui sourit, se voulant réellement rassurant. Il savait que ce n'était pas simple de craquer devant un inconnu, mais parfois c'était finalement plus simple que de le faire devant quelqu'un de proche. Et il n'hésitait jamais à aider quelqu'un dans le besoin. Il était passé naturellement au tutoiement, abandonnant le "vous" qu'il trouvait trop impersonnel.

« C'est joli comme prénom, Noora. Tu es la première que je rencontre qui s'appelle comme ça. Je m'appelle Mickaël. Ou Micka si tu préfères. »

Il haussa les épaules, se moquant bien de savoir qui utilisait son surnom. Micka, Mickaël, c'était du pareil au même.

« Et pour en revenir au renvoi de l'académie... je doute que ce soit un motif valable. Tu sais, je suis grand débutant moi. Avant de venir je n'avais posé mes fesses sur un cheval. Alors je doute qu'on te renvoie pour quelques difficultés avec ton cheval, sinon il faudrait me renvoyer aussi ! »

Noora se sentait soulagée de l’entendre dire ceci. Elle se doutait bien que vu le niveau de son frère, ce n’était pas le niveau d’équitation qui était important, mais bien si on avait envie de se donner à fond dans cette aventure. C’était juste trop compliqué pour elle d’avouer qu’elle avait besoin d’aide. La canadienne avait toujours eu l’habitude de se battre seule face au monde entier. C’était aussi nouveau pour elle de baisser son masque face à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Elle se dit que si elle avait réussi à faire tout ceci aujourd’hui, sans vraiment se sentir aussi mal que d’habitude, même, aussi surprenant que ce soit, elle se sentait mieux, alors, elle pourrait bien demander de l’aide avec son cheval. L’important, c’est quand même le bien être d’Hermès avant tout.

« Tu connais un bon éthologue ?
Il y en a un tout sûr à l'académie, Izikel Todd. Mais je ne le connais que de nom, je n'ai jamais travaillé avec lui. »

Parce qu'il n'avait pas eut l'occasion encore, surtout, et pas par manque d'envie. Et parce que pour l'instant, au niveau des maigres connaissances éthologiques qu'il avait, Clyde pouvait encore l'aider.

« Je crois qu'il y a possibilité de prendre rendez-vous avec lui. Enfin je t'avoue que je ne suis pas très au clair des modalités de tout ça...
Je me renseignerai. Mon frère est maréchal à l'académie, il doit bien savoir ce qu'il faut faire. »

Même si clairement, ça l'embêter d'aller voir Greg alors qu'ils sont encore fâchés et que la dernière fois qu'ils se sont parlés, elle l'a menacé de renoncer à la tutelle de sa liberté conditionnelle. Il lui fit un petit sourire désolé, bien conscient qu'elle n'était pas tombée sur la meilleure personne possible pour l'aider...

« Je te remercie en tout cas. Ça fait du bien de parler avec quelqu'un... Et j'ai l'habitude de tout intérioriser. Mais, je vais aller voir Hermès, lui passer un bon coup de brosse. Merci pour le café ! »

Noora se leva, essuya ses yeux et se recoiffa correctement. Elle ne pouvait quand même pas montrer au reste de l'académie qu'elle venait de pleurer. Un, c'était déjà assez. La canadienne respira plusieurs fois, et après un dernier au revoir de la main, elle tourna les talons et quitta la pièce pour rejoindre l'écurie des propriétaires. Elle se sentait mieux, même si une part d'elle même continuait de croire qu'elle allait échouer. Mais elle allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour garder Hermès. Elle se le promettait.
400 lignes Utilisation d'un résu x4; partage des points entre Micka et Noora. Merci pour la correction.
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