La semaine était passée à une vitesse folle et si au début, Inès s’était montrée distante avec sa mère, au final, c’est avec le sourire qu’elle l’accompagna à la boutique de robe de mariée. La blonde était contente pour sa mère, qu’elle puisse passer à autre chose, qu’elle ne souffre plus autant qu’avant du décès de son ex-mari. Au final, Inès avait bien fait plus ou moins la même chose quand elle s’était mise avec Bastien. Elle comblait le manque comme elle pouvait. Et si c’était ce dont avait besoin sa mère, alors elle acceptait.

La vendeuse était revenue avec les bras chargés, de différentes robes pouvant convenir à la morphologie de la future mariée et en fonction de ce qu’elle avait dit amer comme style. Elle avait opté pour des robes près du corps, avec de la dentelles sur le haut du corps et les manches.

« J’ai pris la liberté d’en prendre quelques uns qui ne correspondent pas à votre demande mais qui je pense peuvent vous aller.
— C’est vous la professionnelle, je vous fais confiance !  »

Malgré le masque, on sentait que sa mère souriait. Elle rayonnait de bonheur et c’en était communicatif.

En plus de la présence d’Inès, il y avait aussi sa tante Marie, qui était le second témoin de présente aux essayages. Elles devaient trouver à trois, la robe parfaite, pour ce nouveau mariage qu’elle voulait rempli d’espoir et de bonheur.

Sa mère essaya la première robe, à la coupe sirène, avec un décolleté en V. Mais ça ne collait pas. Il y avait quelque chose qui clochait, et finalement, elle passa à la seconde. Ce ne fut qu’au bout de la cinquième, qu’elles trouvèrent la robe parfaite.

Elle était blanche nacrée, avec un col et des manches longues en dentelles, évasée à partir de la taille et une longue traîne. Inès fondit en larmes et sa mère aussi.

« Tu es magnifique !  »

La blonde se leva pour serrer sa mère contre elle. Elle n’était pas née lorsque ses parents se sont mariés, mais elle avait vu des photos. Si sa mère était magnifique à son premier mariage, là, dans cette robe, elle était époustouflante.

« Je t’aime. Merci d’être venue.  »

C’est clair qu’au début, ce n’était pas gagné. Inès n’avait pas eu vraiment envie de venir, même pour quelques jours, quitter Full Horse et Diego, mais au final, ça en valait le coup. Elle avait pu revoir ses parents, et avec la pandémie, c’était quand même une sacré chance, puis elle en était apaisée. Un poids s’était enlevé de ses épaules, mais elle ne saurait dire lequel.

« Je n’oublierai jamais ton père, tu sais ? Je l’aimais et je l’aimerai toujours, mais il faut savoir tourner la page.
— Je sais, et je suis heureuse pour toi.
— Et pour moi tout ce qui compte, c’est ton bonheur.  »

Et ça faisait un bien fou à la jeune femme qui ne voulait qu’une chose, c’était qu’on n’oublie jamais son père.

60 lignes Les PHS en PE s’il vous plait. Et merci à la correction !